dimanche 18 avril 2010

The Turtle's Warrior

J'avais parlé de Wisconsin il y a quelques temps. Je l'ai fini, depuis.
C'est un beau roman, un très beau roman américain.


Une communauté, une famille, puis un couple, et les personnages qui composent tout cela, et leurs voyages, erreurs, troubles. Une évolution lente mais inexorable, un changement contre lequel on se bat, un animal apeuré qui se fige, des instants fugaces ou rejoués en boucle, des non-dits trop bruyants, des cris intérieurs.


Il m'est rarement arrivé de pleurer à la lecture d'une œuvre. Wisconsin est une œuvre, une œuvre belle et tendre avec son histoire, douce et amère, banale et essentielle.

On se sent étrangement fort en lisant ces mots. Invicible, plus courageux que tout, résistant au quotidien gris, espérant une silhouette dans la brume, s'arrêtant un instant pour penser aux morts et aux vivants.
Peu importe les larmes matinales déclenchées par l'histoire de la famille Lucas et des Morrisson. Peu importe les larmes...



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