mardi 16 septembre 2008

Heaven and Hell...

On a golden cloud,
dreaming of past times, smiling.
Future lasts for ever.

A round light rises
and shines among the big trees
in this dark forest,
you laughed and were happy ;
that’s what I tried to be, too.

Dull music, boring
life. Escape is near, now.
Stillness, calm. It comes.





No real inspiration these days...

lundi 1 septembre 2008

Unknown Smile ?

Les nuages, gris, s'amoncèlent. Il a plu, ou il va pleuvoir. Ce n'est pas grave, tout va bien.
Le soleil brille, derrière, quelque part, suffisamment pour réchauffer les tristes murs de la ville, et les âmes perdues qui s'y promènent.

Un sourire, soudain, qui change tout ou presque. Un nouvel espoir, le sentiment que quelque chose peut arriver, enfin. N'importe quoi lui irait. C'est ce qu'il pense, au fond. Quoi que ce soit, ce serait mieux. Ça serait réel, vrai, et peut-être alors existerait-il.
Un regard, insistant, indiscret, tellement appuyé qu'il en devient gênant, désagréable. Et pourquoi? Il n'y a rien d'intéressant, ici. La vie est là, mais prise au piège. Contrôlée, gérée, pour être comme il faut. Ça ne veut rien dire, tout ça.

Il faudrait de l'espoir. Un fol espoir, involontaire, soudain, inattendu aussi. Alors, les choses changeraient sans doute. Il se demande comment elles changeraient, ce que ça deviendrait, tout ça. Sa vie. Un ersatz d'existence, un simulacre ridicule. Il veut que ça change, il ne veut que ça. Mais c'est compliqué, de décider quelque chose, de choisir vraiment. Il est plus simple de rester là, dans l'attente irraisonnée d'un changement qui n'arrivera pas.


Son problème est qu'il ne sait ce qui arrivera. Il ne fera rien, en fait. Il restera là, s'accomodera de ce sourire agréable et de ce regard déplacé. Et tout continuera, comme avant.

Absences estivales

Quelques rayons de soleil glanés ici ou là, de jolies rencontres et des retrouvailles, plusieurs étapes plus ou moins réussies, et de belles photos en souvenir...

Et avec cette rentrée maussade, la promesse que peut-être, peut-être plus de textes seront postés ici.

mercredi 18 juin 2008

Living City

She is sitting on this 2-feet high wall, built with red bricks and partially in ruins. From this well located spot, she can see the four crossing streets. On her right-hand side are Glum Street and Chalk Street. The sun rises from Chalk St every morning at 6. She loves this sight : the sleeping town shining with a new light. Life starts again from that very precise moment : workers leave their houses, mothers make breakfast, open the windows to air the bedrooms… Soon, she can hear children laughing as they go to school.
At the end of Chalk St, there is a sportground. No one goes there before the afternoon. Teenagers are lazy, nowadays. But they all arrive at the same time, around 3. She likes the sound made by their boards as they slide on the benches and on the edge of the pavement. There is a basket-ball court, too, chich once was a tennis ball court. It has been replaced a few years ago.

On Glum St, there are small houses inhabitated mainly by poor families. Women have to work a lot and to raise their children at the same time, it’s not easy. She often hears one crying baby. She knows he is raised by his father, a silent and angry man who lost his wife at the birth of the child. In their neighbours’ house, two little girls take care of the housework while their mum is working. She loves their ritual : cleaning the kitchen, washing the floors, making the beds, and eventually taking off yesterday’s page of the calendar. Then, one takes the old guitar and plays some music while the other dances.
On her left-hand side are Dean St and Maroon St. She loves Dean St, because of the name and because there are nice and wealthy people living on this street. These people are always in a hurry : in the morning, late for work ; in the evenings, late for the goodnight kiss to their children… She doesn’t know how they can live properly. For now, most of the houses are echoing with laughter, for parents didn’t go to work : it’s a holiday today. She loves being here and watching. She can hear Old Tom climbing the ladder.

“Hello you !”
”Hello beautiful ! What’s going on today ?”
“Not much. It seems that Henry still didn’t figure how to make his poor son quiet. Lily and Rose have done the cleaning. Lily knows some new steps, I think.”
“Oh, great…”. Old Tom pauses for a few seconds, just to admire the sight too.
She goes on, telling him about the wonderful lives of these people, down there. He is quietly listening to her joyous chatting. At some point, she stops and looks at him. Her hand touches his cheek, just in time to catch a droping tear.
“What’s going on ?”
“Nothing, really. It’s allright.”
She moves closer, to see his face properly. She notices a large bruise under his right eye. He wiped the blood away, but it still can be seen. She feels sad and sorry for him.
“What happened to you ?”
“Nothing, really. Nothing at all. Really… Life…”

mercredi 28 mai 2008

6 milliards d'éphémères?

Ecoutez, Ô mortels,
le destin de ces os
que l’on croyait à l’eau,
et pour l’éternité !
Soudain ressuscités,
ils sont morts de plus belle.

Profitant d’une brise
près du fleuve apaisé,
le promeneur blasé
trébucha sur une bosse.
De tomber sur cet os
quelle ne fut sa surprise !

Bien triste devenir,
pour ces ossements-là!
Jadis articulés,
à présent décharnés...
Autrement qu'en amas
ils auraient pu finir.

Ils étaient là, jouant
à l'ombre d'un chêne liège.
Mais l'eau soudain montée
les ayant pris au piège,
les frêles corps emportés
disparurent des vivants.

Et pendant des années,
de boue et de poussière,
ces enfants de misère,
sans cesse, furent recouverts.
Dans leurs tombeaux de terre,
là, ils ont demeuré.

Posés sur le linceul,
ils attendirent encore
qu’on reconnaisse les corps.
Quand enfin ce fut fait,
rien n'était arrangé!
Et ils restèrent là, seuls.

Ces victimes ensevelies
mirent Le Monde en émoi.
La police rechercha
le coupable longuement.
Seul responsable : le temps,
de leur chute dans l'oubli.

Impossible il est vrai
de punir telle force
dont la grandeur retorse
fait bien naitre, ou mourir.
Mais le juge d’en finir,
remuant le passé.

Abandonnant l’enquête,
il resta désolé :
Quatre corps entiers !
C’était trop pour les os,
deux crânes faisant défaut.
A en perdre la tête…

Enfin ! On les fit choir
dans leur dernière demeure.
Etaient-ils frères, ou sœurs ?
Nul ne le sut jamais,
mais sereins, ils dormaient,
même sans au revoir.

jeudi 8 mai 2008

Apocalypse(s)



Horizon trouble, point fixe au loin, but inatteignable. Faut-il se battre pour chaque chose, pour chaque moment?

Qu'en restera-t-il au final, de toute cette énergie, de cette volonté? Quelques octets sur un lointain serveur, quelques émotions ressenties par d'éventuels lecteurs, un soulagement relatif et temporaire?


Il est tellement facile de vouloir oublier, sans chercher à apprendre de ses erreurs. Plus facile d'oublier que de comprendre, plus facile d'oublier que d'évoluer, plus facile d'oublier que de vivre.

Il ne restera rien, au final. Et c'est sans doute très bien ainsi.

vendredi 25 avril 2008

Sans issue?

Il était debout, et il savait qu'il sortirait bientôt. On lui avait dit que c'était possible, mais c'est avec réticence qu'il s'était décidé.
Avant de sortir, il se souvenait des choses réconfortantes qu'on lui avait dites. On venait souvent. D'abord, il entendait la porte qu'on ouvrait. Il ne voyait pas tout cela, parce qu'il tournait le dos à la porte. Cela lui rappelait de trop mauvais souvenirs. Certains hantaient encore son esprit. Les autres étaient presque oubliés.
Après la porte, il y avait le bruit d'une chaise qu'on déplace, puis le silence et la voix monotone qui récitait un discours où se répétaient sans cesse les mêmes recommandations et les mêmes conseils sur sa future sortie.
Grâce à ces paroles ennuyeuses, il n'avait plus peur, et il osait enfin sortir.
Il se retourna, ouvrit la porte et resta sur le seuil, pour habituer ses yeux à la clarté du soleil.
Il était fier de pouvoir enfin sortir, et de surmonter une peur qui était presque viscérale, après ces longs moments passés dans la chambre blanche et stérile.
Il observait les rues, et les revoyait, comme la dernière fois. Elles avaient peu changé.
Il passait le pas de la porte et se rendit compte de son impatience et de son anxiété. D'une certaine façon, ce monde-là lui avait manqué.
Il avançait dans la rue principale. Une plaque indiquait son nom : rue Pascal. Il remarqua une maison, sur sa droite, le n°28. La façade était recouverte de lierre, et par-dessus le mur, on voyait un chèvrefeuille blanc en fleurs. Sur le sol, il remarqua un petit tapis de pensées. L'idée qu'il y ait des lierres, des chèvrefeuilles et des pensées dans la rue Pascal le fit sourire. Il vit, à travers la grille, deux enfants sortir en riant. L'un tenait le cerf-volant, l'autre la longue ficelle, pour le faire voler. A ce moment-là, une énorme explosion lui brisa les tympans.
Avant de tomber, projeté par le choc, il vit les enfants, qui criaient. L'un deux, le plus âgé croyait-il, avait le visage ensanglanté. Ce fut la dernière chose qu'il vit, avant de fermer les yeux. Il s'allongea sur le sol, pour reprendre sa respiration.
Quand il rouvrit les yeux, il vit le cerf-volant s'envoler, haut dans le ciel.
La ficelle était rompue.
Doucement, il s'assit, puis il se releva. Il entendait toujours le cri des enfants, qui faiblissait, qui s'atténuait, peu à peu. Il se retourna et commença à marcher.
Il atteignit la porte, et pensa qu'il lui faudrait beaucoup de temps pour la franchir à nouveau.
Au fond, peut-être devait-il rester dans la pièce éternellement.
Il entra, puis reprit sa position, face au mur, dos à la porte.
Il attendait qu'on revienne.
Sa blessure s'était rouverte, et, comme la corde du cerf-volant, son envie de sortir s'était brisée.
Il devrait patienter encore longtemps.

mercredi 23 avril 2008

Silencieux flocons.

On entendait tomber la neige. Sur les hauts sapins verdoyants et la prairie glacée, les flocons blancs se posaient délicatement, manteau virginal et meurtrier. Le vieux monsieur contemplait ce paysage familier, fabuleux. La buée sur la vitre l’empêchait de bien voir, alors, avec sa manche, il essuya le verre.


Un groupe de gens s’approchait de la jolie maison, à droite de la colline. Elle était belle, cette maison, un vrai chalet suisse dont même le toit était en bois ! Il y avait une bordure sculptée pour cacher la gouttière, et s’il faisait assez froid, la neige formait de petites stalactites de glace. Des étincelles gelées tombaient alors sur le tapis immaculé, le creusant un peu plus à chaque fois.
Quand les jours devenaient plus courts, les nuits se faisaient plus froides, les nuages cachaient le soleil de l’aurore au crépuscule. Il n’y avait plus rien à faire dehors, alors il restait à l’intérieur, près du poêle, enveloppé dans sa couverture de laine. Et il était bien, dans sa petite cabane, il vivait comme il l’entendait. Seul.
Il dormait beaucoup, mangeait peu, observait les alentours. Il n’y avait que peu de passage, surtout en hiver. Quelques chasseurs s’arrêtant une nuit ou deux, des randonneurs qui passaient par là…
Il sortit de sa rêverie pour regarder le groupe avancer prudemment. Il remarqua deux enfants, affairés à faire un bonhomme de neige. La petite fille, tache rouge et remuante, ramassait de petits morceaux de bois, pour les bras, les yeux… Le garçon, probablement plus âgé, s’occupait de constituer la tête du bonhomme. Cette frénésie à créer une chose aussi éphémère l’émut profondément.

Il se souvint de ce jour ensoleillé, il y a cinquante ans de cela. Lui aussi, alors, était chargé du corps du bonhomme de neige. Et une petite fille, vêtue de violet, ramassait elle aussi quelques brindilles, pommes de pin et bout d’écorce, qui seraient bientôt les yeux, les poches, les boutons du costume de ce monsieur de neige, le dernier de la saison, peut-être.
Ce n’était pas facile, de savoir si la neige tiendrait longtemps ou non. Il fallait bien doser la taille du bonhomme, la proportion entre la tête et les deux parties du corps. Si le froid continuait, alors le bonhomme resterait intact. Il y arrivait plutôt bien, en général.
La neige était tombée toute la nuit, mais à présent le soleil froid régnait sur la campagne blanchie. Il avait bientôt fini, il ne manquait plus que la tête. La petite pourrait achever leur belle réalisation. Il recula un peu, pour contempler le bonhomme. Il était vraiment réussi, celui-là !
Il se retourna, pour voir où en était sa sœur dans sa recherche d’accessoires et de décorations. Il ne l’aperçut pas, et pensa qu’elle était entrée dans le petit bois. Là-bas, elle trouverait à coup sur ce qu’elle cherchait.
La petite fille était en effet entrée dans le bois, et elle y avait trouvé nombre de merveilles : une pomme de pin, quelques baies rouges, de gros morceaux d’écorce de bouleau… Elle avait même trouvé un edelweiss !
Elle était ensuite ressortie du bois, espérant trouver deux jolis branchages, pour les bras. C’était important que le bonhomme ait des bras, pour y accrocher un panier avec les graines pour les oiseaux, ou peut-être quelques décorations pour Noël.
Elle scrutait attentivement le sous-bois, même si sur la neige, le bois sombre se voyait assez vite. Elle avait cependant remarqué, en contrebas, un petit tas de bois. Là, elle trouverait !
Elle était descendue doucement, prudemment. La neige n’était pas givrée, donc ça ne glissait pas trop. Plus elle s’approchait, plus elle en était sure : elle avait tous les éléments, cette fois.
Arrivée à la petite pile de bois, elle se mit à détailler une par une les bûchettes : les bras ne devaient être ni trop gros, ni trop lourds, ni trop longs, avec une fourche qui formerait les mains, et pas de feuilles parce qu’elle n’aimait pas les enlever.
Enfin, les voilà ! Elle prit les deux branches dans ses bras, s’assura qu’elle n’avait rien perdu de ses merveilles, et se releva. Elle ne pensait pas que les branches seraient aussi lourdes, et, déséquilibrée, elle tomba.

C’est là qu’il l’avait trouvée, entourée de fleurs et de trésors. Il était resté là un long moment, ne sachant que faire exactement. L’urgence de la situation lui échappait ; la vivacité, immobile à présent, le fascinait.
Il resta là longtemps, en haut de la colline. Quand la neige se remit à tomber doucement, il descendit. Il ramassa les quelques décorations, prit la petite fille dans ses bras, et remonta calmement la pente.


La petite fille en rouge avait fait une couronne, qu’elle posa fièrement sur la tête du bonhomme. Il avait des yeux, des lunettes, un nez, deux bras, une écharpe, et surtout une couronne. Satisfaits, ils rentrèrent dans la jolie maison de bois.
Le vieux monsieur les regarda disparaître dans la chaleur et le confort. Une brise soufflait sur la plaine. Le bonhomme tiendrait sans doute un jour ou deux. Il était beau, ce bonhomme.
Il y avait de la buée sur la vitre, alors, avec sa manche, il essuya. Puis il retourna la boule à neige, et les flocons se mirent à tomber sur le petit chalet de bois. Il les entendait tomber.

lundi 21 avril 2008

Something in the Air Tonight?

You wake up some day, open your eyes and suddenly you don’t remember what was hard the night before. The weight has gone, you feel almost ok. You don’t know why, still, and this frightens you deeply. But you don’t think about that. You think about the lightness you feel, the warm comfort of being here, alive, unharmed. And you don’t know how the weight disappeared byt it’s fine anyway.
And you’re lying down, eyes open and you’re fine the way you are, or so you think. Because this lightness starts to weight upon your shoulders, upon your whole body… And you feel like this lightness is not real. You feel it and it’s not there. And you decide you will not let it take you down. But it’s hard to remain calm, and light as well. Because you know you’re making it up. You know it’s not there, you know it will eventually disappear and most of all you know it’s only some new deception you won’t recover from.

* * *

A tear drops and a smile starts to exist. It would be wonderful to be able to claim that you’re happy, that you feel this lightness and confidence you’ve lacked of for the past few weeks. It would be amazing to say that you are now ready to give this trust again, this incredible belief in someone. It would be wonderful to have someine near you, wonderful. You hope sometime it will happen. But you’re not so sure. Not so sure about anything… About him, about you, about them who no longer exist. Have they ever, or is it all a dream?

mardi 18 mars 2008

There And Back Again...

Scene 1
Open the eyes, smile, touch the sheets. Coldness, surprize. Get up, call, walk, get down. Call, call, call again. Open, look, close. Walk, open, stop. Scream, cry, walk, touch. Her skin was soft as a peach’s. Cry, get up, take it, cry, put it in the car. Open, start, close, drive. Two persons on the way, no more. The walls, no one else around. Open the gate, take it, close the door, enter. Take a shovel, dig, take it, put it in. Don’t cry, put the earth in the hole, go to the car, leave. Back in the house, think. Sleep a little, get up, think, don’t cry. No more singing, no more noise, the house is emptied from life.


Scene 2
Open the eyes, get up, walk, sit, eat, drink, get up. Seconds are dropping in the hourglass of Life. Get in, wash, get out, dry, fold, dress, brush, get out. Has anything changed since yesterday ? So much and so little.
Get out, lock, get down, open, close, walk. Outside, it’s shining. But inside ? Walk, breathe, wait, cross, walk, listen, watch. Wait for something. Something spectacular, incredible, something unforgettable, something that would make him important. Wait but nothing happens. Want to get over there, where there’s happiness. Want to, crave for that, but it’s not happening. What would it be like ?
Walk, breathe, wait. He is nowhere. What is this place ? Walk, run, bent, wait, get up, run, hide, wait, listen. Rifle in hand, everything is fine. Crawl, stop, get up, run, hide. He wasn’t ready, not yet. He can face himself in the mirror every morning, but can’t leave this house, no. He accepts loneliness and going would break this implicit agreement he made with himself. He will not do that. he will stay here, live here and die here.


Scene 3
Open the eyes, get up, withdraw the curtains. Sun, no clouds, blue sky. Go out, smell the flowers, go back in, eat and drink. He would get prepared and leave. Now he was almost ready. Pack the backpack, lace the shoes, take a deep breath. Open the door, close it. He would succeed, he would go there. He was prepared. He turned back, rifle in hand ; he was free now. No fear, no anxiety, it would be easy. It could.
Carefully, he got to the car. Open the trunk, put the rifle, close, open the door, get in, lock the door, start the engine, drive slowly. No one in the streets. He wouldn’t be disturbed. He was getting close, he could see it now, the huge rocky walls, and the gate too. No one in sight, just this old blue car, which he was used to now. Park the car, unlock, open, get out, lock, walk quickly but noiselessly.
The gate was open. Why ? Who had opened it ? When ? He last came two days ago, and was sure he had closed it properly. Look right, look left, right again. No one, no noise, no sign of life nowhere. Walk, open the gate, go in, close the gate. He was safe inside, before : there was the lock. But now ? He stood still, listening, but there wasn’t any noise. Everything was calm, quiet, lifeless.
Walk, get down the four stairs, walk, stop. Bend over, take the backpack off, open, take the book and the flower. Put the dull flower on the grave, touch the fading picture. Sit down, open the book, read. He would live.